Le double langage de Jacques Ferla

Aujourd'hui dans Nord Eclair, la réaction de Jean-Louis Dionnet aux ambiguïtés de l'adjoint à l'environnement, Jacques Ferla :

 C'est l'occasion de se souvenir de la première manifestation contre la vente du parc, le 18 décembre 2010. Nous étions dans le public du conseil municipal et nous avions entendu la réponse confuse de Jacques Ferla, sommé par Jean-Louis Dionnet de se prononcer sur la vente du parc :

http://www.nordeclair.fr/Locales/Roubaix/Environs/2010/12...

Notre réunion du 13 avril : un vrai succès !

Nous étions nombreux lors de la réunion d'information et d'adhésion organisée par notre association le 13 avril dernier ! De nombreuses personnes ont adhéré, et les échanges ont été très riches. Nous avons fait le point sur : 1) la constitution en association loi 1901 du comité de sauvegarde; 2) les actions entreprises pour informer : les élus du conseil régional et conseil général ; les associations de parents d'élèves dans les écoles croisiennes ; la presse ; les élus de la communauté urbaine; 3) l'avancement du dossier au plan juridique : nous avons obtenu les titres de propriété des 3 parcelles correspondant au Parc et étudié les textes de loi qui confirment bien qu'il s'agit d'un domaine public ; nous nous organisons pour pouvoir démontrer au moment voulu que ce site n'a aucune raison d'être déclassé puisqu'il est très largement utilisé.

 

 

 

ci-dessous, le compte-rendu par Nord-Eclair :

Les « Beaumontistes » mobilisent

Nord Eclair - Publié le vendredi 15 avril 2011 à 06h00

Une soixantaine de personnes ont participé à l'assemblée générale du comité. Une autre réunion est programmée le 24 mai.

La manifestation du 12 février représentait un coup de semonce. Avec la constitution d'un comité de sauvegarde et de valorisation, les opposants à la vente du parc de Beaumont affichent leur hostilité au projet et n'excluent pas d'aborder le terrain judiciaire.

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Ça ne passe pas... Bénédicte Vidaillet Jean-Louis Dionnet, et Roger Dumortier, provisoirement présidente, secrétaire et trésorier du comité de sauvegarde et de valorisation du parc Croix-Beaumont et du patrimoine croisien sont ulcérés d'avoir été qualifiés « d'agités » par le maire après la manifestation des opposants à la vente du parc de Beaumont le 12 février dernier, manifestation qui avait rassemblé la bagatelle de 294 exaltés dont MM. Debeunne, Seigneur et Six, anciens maires de la commune et suscité, dans la foulée, une pétition rassemblant 400 signatures. De plus, le parc compte 72 amis sur Facebook.
Avec la création de ce comité, Bénédicte Vidaillet entend bien démontrer que le 12 février, ce n'était pas un coup de colère épidermique. Les statuts ont été déposés le 19 février. Sans attendre la publication au Journal officiel, s'est tenue mercredi une assemblée générale destinée à présenter les statuts, à expliquer les objectifs et à percevoir les cotisations, une subvention de la municipalité semblant peu envisageable.
Le bureau en place n'est encore que provisoire. Après l'enregistrement officiel de l'association, une nouvelle assemblée générale se déroulera le 24 mai. Il s'agira alors de désigner les six membres du conseil d'administration qui éliront un bureau définitif.

« Nous sommes apolitiques ! »
Bien qu'ils appartiennent à l'opposition municipale, les responsables actuels se défendent de toute arrière-pensée politique. L'adhésion à ce comité de maires aussi différents que MM. Debeunne, Seigneur, Six constitue à leurs yeux une garantie de neutralité.
L'association ne compte pas s'obnubiler sur le seul cas de Beaumont. Pour ses responsables, c'est l'ensemble du patrimoine de la Ville qui serait menacé par la manie du maire de brader les joyaux de la couronne.
Au cours de la réunion de mercredi il a été question des interventions auprès d'élus du Département et de la communauté urbaine en vue de faire revenir Régis Cauche sur sa décision et de la vigoureuse lettre que Myriam Cau lui a envoyée l'incitant à une « lucide réflexion ».
Question aussi de ce que l'on considère comme une atteinte à son devoir de neutralité dans cette affaire du Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement.

Désaffectation « provoquée »
Dans les semaines qui viennent, les opposants au projet comptent montrer du doigt le vice de forme selon eux attaché au projet de vente. Selon Me Mario Califano, avocat, et selon Alain Vantroys, élu hémois et cadre de la fonction publique territoriale, le maire ne peut se prévaloir du fait que le parc de Beaumont n'est pas accessible à toute heure du jour et de la nuit pour affirmer qu'il n'appartient pas au domaine public.
Le cimetière est dans le même cas. M. Dionnet fait remarquer que les acquisitions successives nécessaires depuis 1934 pour constituer ce parc de six hectares ont toutes donné lieu à des arrêtés préfectoraux d'utilité publique.
Pour vendre le parc, il y a plusieurs procédures à suivre. Tout d'abord entamer la procédure de désaffectation. D'elle dépend l'enquête d'utilité publique enclenchant la procédure de déclassement qui, ratifiée en conseil municipal, autorise la vente.
Au comité, on soupçonne fort la municipalité de réduire au maximum la maintenance des installations et de faire verbalement pression sur les responsables d'associations afin qu'ils désertent Beaumont, la désaffection amenant de fait à la désaffectation.
Pour l'heure, selon Roger Dumortier, le parc voit encore défiler 3 000 personnes par mois. C'est désormais un geste citoyen, un acte de résistance que d'aller s'y promener. La formule de Mac-Mahon qui à Malakoff s'écria « J'y suis, j'y reste ! » est valable pour Beaumont.

Le tournoi de pétanque de Pâques : qui dit que le parc est désert ?

Que de monde au tournoi annuel organisé par l'Union Bouliste de Croix au Parc de Beaumont ! Difficile de dire que ce parc ne sert à personne, car l'UBC y organise plusieurs tournois par an, qui attirent des centaines de participants. C'est un lieu idéal et nul doute qu'installer définitivement ce club à Beaumont serait une excellente idée ! (cf. notre reportage photo dans l'album photo)